L'impression 3D

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Avec plus de 7 milliards d’euros de dépenses en 2022, le secteur de l’impression 3D connaîtra un bon en avant sur le continent européen. Les procédés de fabrication par ajout de matière ont connu une croissance fulgurante ces dernières années pour s’élever à 21 % pour l’année 2017. C’est notamment le cas de la fabrication par ajout de métal dont l’augmentation culmine à 80 % .
En plus du matériel d’impression 3D, il faudra compter avec les différents logiciels, matériaux et services connexes. Il y a fort à parier que l’impression 3D connaisse une envolée record dans les années à venir.

Des dépenses à la hausse dans le domaine de l’impression 3D

Lorsque l’on parle de l’impression 3D, on pense avant tout aux imprimantes qui permettent de réaliser ces prouesses. Le secteur de l’impression 3D ne s’y limite pourtant pas et s’avère être assez vaste. Aux côtés des imprimantes, il convient d’ajouter les matériaux qui servent de matière première aux objets imprimés.

Une étude de l’International Data Corporation fait état de dépenses en matériaux qui devraient dépasser celles relatives à l’acquisition d’imprimantes 3D à terme. Pour y parvenir, l’institut prévoit un taux de croissance moyen annuel de 20 % pour ces matériaux.

Parmi ces matériaux, l’on retrouve les dérivés du plastique, comme c’est le cas pour le PLA et l’ABS. L’impression 3D de type dépôt de matière fondue requiert elle aussi des matériaux spécifiques. Les matériaux de support que sont le PVA et HIPS feront partie des postes de dépenses. Sans oublier l’aluminium, la résine liquide, ou encore la poudre de polyamide.

Les principaux secteurs européens concernés

Vu la polyvalence et surtout la multitude d’usages et de domaines, l’impression en 3D s’intègre dans plusieurs secteurs. De nombreux domaines industriels seront concernés par cette hausse des besoins en circuits d’impression tridimensionnelle. Ainsi, l’étude de l’IDC relative aux dépenses à venir dans le secteur, fait état de domaines piliers de l’industrie européenne.

L’automobile et l’aérospatial seront les premiers concernés. Les éléments embarqués au sein d’engins à moteur requièrent une précision de tous les instants. Il sera question d’améliorer sans cesse les procédés d’impression en se dotant de la technologie nécessaire pour y parvenir. Mais aussi, les secteurs en question deviendront de plus en plus dépendants de cette automatisation qui fournit des résultats toujours plus satisfaisants.

Cette envolée de dépenses concernera particulièrement la réalisation de prototypes. Cette tendance à l’évolution touche déjà le secteur de la réalisation de pièces de rechange dans l’industrie automobile et aéronautique. Un autre domaine auquel l’impression en 3D sera bénéfique concerne la réalisation de maquettes architecturales. Elles permettent d’obtenir une idée précise de l’aspect final d’un édifice à bâtir.

Le cas particulier de la stéréolithographie

Derrière ce nom se cache un procédé d’impression 3D offrant de nombreux avantages. Il s’agit du procédé qui consiste à réaliser des impressions solides par ajout de matière. La stéréolithographie est à l’origine-même de l’impression 3D.

Ce procédé permet d’obtenir une surface lisse de l’objet final imprimé. Elle permet à la pièce issue de l’impression d’être apte à l’usage de façon immédiate, sans traitement supplémentaire. Ce qui lui confère une excellente qualité.

Les domaines d’applications sont nombreux. Cela concerne aussi bien la médecine avec la réalisation de modèles dentaires, que la conception d’objets hautement résistants.


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